Paul Van Haver, ce nom ne vous dit rien et pourtant je suis sûre que vous le connaissez puisqu’il s’agit de Stromaé. Le jeune belge si mystérieux derrière ses tenues loufoques, ses grimaces et ses personnages a dévoilé, une fois n’est pas coutume, une partie de sa personnalité au magazine « psychologies » et si l’on s’en doutait en écoutant ses titres assez torturés, on sait désormais que le garçon a eu une vie plutôt dure… En effet, Stromaé a perdu son papa en 1994 qui fût assassiné pendant le génocyde du Rwanda (il n’avait alors que 8 ans). On ne sait pas si c’est lié ou pas mais on comprend mieux pourquoi plusieurs chansons de l’artiste traitent de l’absence…
Il avoue aussi être, dans la vie, très différent du personnage qu’il joue sur scène… “Je suis plutôt timide et introverti dans la vie, mais quand je monte sur scène, […] je parviens à être complètement différent, assure-t-il à la publication. Je joue des personnages. Il y a bien sûr des choses personnelles minimes qui passent, mais je garde une certaine distance : je ne vis pas ce que je chante.” Et bien qu’il ait connu un succès fulgurant depuis « alors on chante », Stromae aurait un peu de mal à gérer la célébrité : “Ça peut aussi vous mettre dans une fausse vie où on ne vous refuse jamais rien. Ce sont mes démons. À quel moment est-ce qu’une personne qui me parle est encore sincère ? On peut vite tomber dans la parano”…
Dis donc Monsieur Stromaé, on ne va quand même pas se plaindre non plus ! Manquerait plus que ça…
