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Musique

LaRude : Interview pour la sortie de l’album “L’AN FÊTE”

LaRude a commencé par écrire pour d’autres, notamment pour des artistes de The Voice
France et Belgique, tels que Sharon Laloum, Cyprien, Maysha, Zélie, Garselle…

Sommaire

larude

Pourquoi avoir choisi ce nom d’artiste LaRude ?

J’étais en vacances avec des potes. C’était au tout début de mon projet. Et là on s’est dit qu’il me fallait un nom de scène. On a commencé à brainstormer. On a décidé de faire un anagramme de mon prénom. Rien. Du coup on est passé à mon nom de famille. Le seul mot potable qui en est sorti était « LaRude ». Et là, je me suis dis qu’on avait trouvé.

Je voulais un nom qui fasse un peu ambigu. A la fois féminin et masculin. C’est ce qui défini au mieux mon écriture. Le « La » pour le côté sensible et poétique des mots que j’emploie, et le « Rude » pour les sujets et les tournures de phrases coup de poing que j’utilise dans mes chansons. J’ai aussi décidé de mettre deux majuscules, mais sans espace. Ca c’était juste parce que visuellement je trouvais ça cool.

Depuis quand faites-vous de la musique ?

Cela fait maintenant 10 ans que j’évolue dans le milieu de la musique. A vrai dire, j’ai commencé par le théâtre et la comédie musicale. Donc le chant. Je chante depuis toujours. Mais je suis sorti d’école du spectacle il y a 10 ans et depuis je travaille dans ce milieu. La musique à proprement parler, j’ai débuté il y a peut-être 5 ans. En écrivant d’abord pour d’autres. J’ai vu que ça prenait pas mal et qu’on me demandait de plus en plus de paroles. Suite à ça, j’ai gagné des prix pour mes paroles (Meilleure partition aux Trophées de la comédie musicale – Étoile du Parisien…) J’ai même été mentionné dans le réputé New York Times. 

Et il y a 3 ans, pendant le covid, j’ai décidé de commencer le projet LaRude. J’ai écris, écris, écris et composé. Et le 16 juin 23 est sorti mon premier album, « L’an fête ».

Comment définiriez-vous votre style de musique ?

J’aime définir ma musique comme étant de la « poésie coup de poing ». Mon truc c’est les paroles. La forme et le sens. C’est chiadé et bien emballé mais ça raconte une histoire forte. En tout cas c’est ce que j’essaye de faire passer. Pour être plus « général », je dirais que je fais de la variété moderne. De la pop française qui tend parfois jusqu’aux frontières du rap.

Pourquoi faites-vous de la musique ?

Parce que c’est tout ce que je sais faire. Mais aussi parce que c’est libérateur. Ça me permet de dégueuler les mots qui restent coincés en moi et que je ne sais pas trop comment gérer parfois. Je veux parler aux gens tout en partant de moi. Trouver un moyen de toucher mon public en leur livrant un bout de ma vie. Le moment où tu te rends compte qu’un texte emprunt d’histoire personnel résonne à l’universel, c’est fou comme sensation.

J’ai envie de donner mon point de vue sur la vie. Ce que j’en comprends, ce que j’ai pu vivre. Mes rêves, mes espoirs pour le futur. Pour moi, l’art c’est un point de vue. C’est un outil, une façon de raconter une histoire, de mettre un point d’orgue personnel sur une situation, sur un sentiment… C’est un language. Et j’adore parler.

Quelles sont vos influences musicales ?

J’ai ai pleins. Evidemment, comme tout le monde. J’adore surtout la chanson française. Mais celle qui est bien écrite. Du Gainsbourg, du De Pretto, du Orelsan, du Gael Faye… Mais j’adore aussi certains artistes internationaux comme Sofi Tukker, Noga Erez… 

Si vous deviez amener un album sur une île déserte ce serait lequel ?

Il y a une compil d’un artiste que je ne me lasserai jamais d’écouter, je crois. C’est « Les 50 plus belles chansons » de Claude Nougaro. Il y en a pour tous les goûts et c’est une leçon d’écriture, d’orchestration et de story-telling dingue. J’adooooore ce mec.

Si vous pouviez passer une soirée avec une star de la chanson ce serait qui ?

Je pense que ça serait Freddie Mercury. Pour le fun, la folie et le génie. 

Et pour un duo, cela serait avec qui ?

Noga Erez, DIRECT ! J’adore cette meuf, j’adore sa musique, ce qu’elle dégage… Je l’ai vu sur scène il y a un peu plus d’un an, c’était fou.

Parlez-nous de votre premier titre …

Mon premier titre s’intitule « Paparasite ». C’est une chanson qui parle de ma relation un peu houleuse avec mon père. C’est ma façon à moi d’enterrer la hache de guerre, tout en lui disant clairement ce que j’ai pu ressentir toute mon enfance. 

Si vous deviez donner envie aux lecteurs de J’adore Les Potins d’écouter votre musique, vous diriez quoi ?

Si tu as envie d’écouter de la chanson à texte moderne, qui parle du passage à l’âge adulte. De ces virages un peu trop glissants que la vie peut nous faire prendre. De l’acceptation de soi, l’acceptation des autres. De ces addictions que l’on peut rencontrer sur la route et qu’il faut bien affronter un jour ou l’autre… Je pense que tu pourras te retrouver dans mon premier album. Et puis surtout, surtout, si la communauté LGBTQIA+ te dérange, n’écoute surtout pas ma musique et trace ta route (et achète toi une ouverture d’esprit) !

Votre plus grand rêve ?

Faire le tour du monde. Découvrir d’autres civilisations, d’autres peuples. 

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