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Noy Meirson, pourquoi avoir choisi ce nom d’artiste ?
C’est tout simplement mon vrai nom, c’est ce qui est pour moi le plus authentique.
Depuis quand faites-vous de la musique ?
Tout a commencé quand j’avais 5 ans. Mes parents m’ont forcé à prendre des cours de piano pendant cinq ans, ma mère qui a vu dans la musique la joie de vivre m’a encouragé jouer à la maison.
Pendant ces 5 années je souffrais d’asthme et la maladie ne faisait qu’empirer. J’ai abandonné le piano et ai commencé les cours de chant pour développer mes poumons. L’asthme est passé et l’amour pour la musique et le chant est resté avec moi jusqu’à aujourd’hui.
Comment définiriez-vous votre style de musique Noy Meirson?
Ce qui caractérise ma musique est sans doute le mélange des genres, ce qui résonne du passé et ce qui nous porte vers des sons nouveaux, contemporains. On pourrait la qualifier de “Nouvelle chanson”, peut être grâce à l’importance que je porte aux mots, aux textes.
La production est influencée par les musiques du monde. J’aime rapporter de mes voyages des couleurs et des sons ou juste emmener ceux qui m’écoutent vers une échappée un peu Jazz ou une rencontre électro-urbaine.
Pourquoi faites-vous de la musique?
La musique avec moi a toujours tout vaincu. Elle m’a soigné de l’asthme, elle m’a renforcé face aux échecs auxquels j’ai été confrontés dans ma vie et elle a fait grandir le bonheur en moi.
Ces dernières années elle a tracé un chemin qui m’a fait traverser les continents et connaître de nouvelles cultures comme la culture congolaise. C’est aussi la musique qui m’a amené et France et j’en suis ravie.
Quelles sont vos influences musicales?
Dans ma jeunesse mes parents m’ont fait connaître la musique ethnique et instrumentale. Quand on allait rendre visite à mes grands parents on écoutait aussi ensemble de la musique française.
Ma grand-mère d’origine égyptienne, écoutait Edith Piaf, elle me racontait que c’était une femme forte qui écoutait son coeur sans se soucier du regards des autres et qui savait vivre l’instant présent “Non rien de rien, non je ne regrette rien”. On écoutait aussi Charles Aznavour, Joe Dassin…
A l’âge de l’adolescence je me souviens avoir été marquée par Queen. Ces derniers temps l’étoile de ma playlist c’est Stromae. Je dois aussi beaucoup de mon inspiration à mon producteur musical et batteur Lior Shushan. Il m’a beaucoup appris.
Si vous deviez amener un album sur une île déserte ce serait lequel?
J’emmènerai l’album Racine Carrée de Stromae. J’aime son côté extrême et sa simplicité, le mélange d’une triste vérité bercée par des beats et des rythmiques puissantes. Je ne m’en lasse jamais :).
Si vous pouviez passer une soirée avec une star de la chanson ce serait qui?
Dernièrement je réécoute l’enregistrement de Jacques Brel “Ne me quitte pas”,si on se posait à un café j’aurais quelques questions à lui poser…
Et pour un duo, cela serait avec qui?
J’aimerais faire un duo avec Maître GIMS. Un mélange de français et de Lingala, commun à tous les deux. Ce serait très émouvant …
Parlez-nous de votre premier titre …
Tic Tac parle d’une volonté, celle d’une recherche de vérité qui nous anime tous, à une époque ou règne le matérialisme et le superficiel.
J’ai écrit et composé la chanson en hébreu avec mon producteur Lior Shushan, Noémie Dahan en a fait l’adaptation-traduction en français. Le processus de travail était passionnant, j’ai eu le sentiment que chacun y a contribué avec sincérité.
Si vous deviez donner envie aux lecteurs de J’adore Les Potins d’écouter votre musique, vous diriez quoi ?
Choisissez un moment tranquille, un temps pour vous évader, mettez un casque. Je leur souhaite une belle écoute et si après ce moment ils veulent partager une émotion ou une pensée je serai ravie de les lire via ma page Facebook.
Votre plus grand rêve?
Que la musique que je créée donne aux gens un sentiment de tranquillité et de force qui puisse les accompagner dans leur voyage personnel. Et si vous me permettez une dernière fantaisie, je rêve que ma chienne Bella puisse me parler et se confier à moi.