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Musique

PIERLUCIEN présente DIGITAL LOVE son nouveau titre

L’artiste PIERLUCIEN sort son single et clip DIGITAL LOVE et répond à toutes nos questions, découvrez cet article incroyable !

Sommaire

PIERLUCIEN DIGITAL LOVE

Pierlucien, pourquoi avoir choisi ce nom d’artiste ?

Pierlucien vient de mes deuxièmes prénoms, Pierre et Lucien, que mes parents m’ont donnés en hommage à mes grands parents. Je trouve déjà que ce sont de beaux prénoms, et j’y ai trouvé une sorte de symbolique.

Pour moi, leur fusion représente très bien la dualité que je veux donner à mon personnage: Pierre, qui a un côté plus minéral, réaliste, et solide, et Lucien, qui a un côté plus lumineux, romantique et harmonieux.

Depuis quand faites-vous de la musique ?

J’ai pris des cours de piano quand j’avais 7 ans. J’ai tout mis de côté pour la danse jusqu’au jour où je me suis rendu compte que ça ne me suffisait plus. J’ai toujours eu une passion pour la musique. À 23 ans, après m’être remis au piano et après avoir enchainé quelques notes, je me suis dit qu’il était temps pour moi de créer mon univers.

J’ai continué à en jouer dans mon temps libre et à composer jusqu’à me sentir plus confiant. Mon programme était chargé: je travaillais dans une compagnie de 10h à 18h, et je consacrais ma soirée, voire ma nuit, à explorer le reste: composer, écrire, jouer, masteriser… Je me suis procuré mon premier logiciel d’enregistrement en 2017, ensuite un synthé, puis un micro, et c’est là où je me suis mis à chanter pour la première fois. En toute franchise, je n’avais aucune idée d’où commencer et j’ai bien galèré.

Comment définiriez-vous votre style de musique ?

Difficile question. Je n’ai jamais vraiment été bon à poser une étiquette sur mon style, j’imagine qu’il varie suivant mon humeur, suivant le message que je veux transmettre, suivant la situation dans laquelle je me trouve. J’ai toujours aimé allier des sons plutôt crus, parfois dissonants.

J’ai parfois envie de violence et de dissonance, comme j’ai parfois envie d’amour et d’harmonie. Je peux créer un morceau totalement électronique, un autre totalement acoustique, ou les deux combinés. Je parle souvent de mon travail comme étant un désordre organisé tout en restant plutôt pop. Je pense que pour pouvoir se faire une opinion, il faut m’écouter!

Pourquoi faites-vous de la musique?

Parce que la musique étant un langage universel, je pense mieux communiquer et être davantage compris par ce que je compose. Ma musique traite en général d’une recherche d’identité, de mon identité, d’amour, de mélancolie, d’incertitudes, de réflexions sur le monde moderne… J’aime jouer avec ces thèmes et ces émotions d’une manière souvent abstraite et que je souhaite poétique.
J’essaye aussi d’apporter un aspect visuel à mes créations et consacre ainsi beaucoup de temps à mes supports vidéos, que je considère comme un prolongement à part entière de mes œuvres.

Quelles sont vos influences musicales ?

Mes influences musicales sont nombreuses. Je suis assez éclectique. J’ai grandi en écoutant Björk, Cocorosie, Janis Joplin, Nina Simone, Antony and the Johnsons… J’ai aussi eu une période plutôt dark étant ado, à écouter des musiques déprimantes, du métal. J’écoute du commercial, du classique, du rap. J’imagine que tout ça influe sur ce que je suis et crée aujourd’hui. J’écoute maintenant Christine and the queens: j’adore!

Si vous deviez amener un album sur une ile déserte ce serait lequel ?

Je dirais « Vulnicura » de Björk. Depuis mes 15 ans, je ressens que cette artiste a le pouvoir de me comprendre et de soulager ma douleur, comme si elle se coordonnait à mes émotions. Heureux, en colère, triste, je choisis la piste qui convient le mieux, le volume au maximum, et je pars loin. Cet album en particulier traite d’une séparation, des premiers espoirs, du deuil après la rupture, et d’une renaissance. Sa voix, les sons, les mélodies, c’est juste trop bien!
Après, j’espère ne pas rester sur cette île déserte indéfiniment… J’ai besoin d’écouter d’autres choses!

Si vous pouviez passer une soirée avec une star de la chanson ce serait qui ?

Beaucoup d’artistes sont si intéressants, et j’espère avoir la possibilité de les croiser un jour sur mon chemin. À ce jour je dirais avec Björk elle-même, j’imagine qu’elle me donnerait une image totalement différente sur ce qui nous entoure, m’apporterait du confort dans ma lutte de tous les jours pour aboutir à mes projets. Je la considère comme un génie dans la musique, et rien de mieux que de passer une soirée avec le maître.

Et pour un duo, cela serait avec qui ?

Sevdaliza. J’ai assisté à un de ses concerts l’année dernière à Hamburg, j’ai été impressionné par sa présence sur scène et je me suis senti très proche d’elle. J’ai d’ailleurs rêvé la nuit dernière qu’on se produisait ensemble sur scène et c’était juste magique.

Je pense qu’on se rejoint sur pas mal de points, comme le fait d’allier les sons à des visuels, ou de faire participer des danseurs pendant les concerts. J’imagine qu’on créerait ensemble quelque chose de FIIIIRE.

Parlez-nous de votre premier titre …

Digital love’ parle d’un sujet qui nous concerne tous: celui des réseaux sociaux, vecteurs incontournables pour se sentir exister aux yeux des autres. Ce single traduit en quelque sorte l’égocentrisme et la popularité nécessaires pour y parvenir.

Les grands nombres de followers et de likes ne sont pas toujours significatifs de valeur, mais indispensables pour se construire une place, voire une notoriété. Nous obtenons de la visibilité en étant actifs sur les réseaux (Instagram, Facebook, Twitter, etc,), en publiant régulièrement pour ne pas perdre d’audience, souvent en s’exposant aux yeux de tous.

Paradoxalement, plus le nombre de likes et de followers est important, plus les gens sont amenés à porter un intérêt à ce que nous faisons réellement. ‘Digital love’ traite aussi du narcissisme et des différents aspects entre le monde réel et les médias. Beaucoup d’entre nous veulent projeter une image d’eux-mêmes, la plupart du temps dissociée de la réalité: on y nourrit son égo, on néglige les relations humaines au profit d’une bonne image sur le net.

‘Digital love’ et sa video démontrent bien le fait que nous aimons être aimés, likés, commentés, critiqués, afin de pouvoir nous faire une place dans la société, être reconnus. Je dépends moi-même de ce système mais plutôt que de le subir, j’ai décidé d’y prendre plaisir! « Double tap on my picture, like me forever » « Take a good look, how do you like it babe? » « Click and free me from my pain ».

Si vous deviez donner envie aux lecteurs de J’adore Les Potins d’écouter votre musique, vous diriez quoi ?

Je leur dirais simplement de me laisser une chance, qu’ils ne seront pas déçus, mon souhait étant de faire voyager ceux qui ont envie d’évasion, de toucher ceux qui ont envie d’émotions, et de faire danser ceux qui veulent s’éclater.

Votre plus grand rêve Pierlucien ?

Faire un concert en collaboration avec un Orchestre et un chorégraphe, où des milliers de personnes reprendraient mes chansons.

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