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Pourquoi avoir choisi ce nom de scène, Justine Jérémie ?
Initialement, Justine et Jérémie est une fratrie, “un duo à une voix”‘car Jérémie écrit mais ne monte pas sur scène. Il m’a écrit des chansons parce que je voulais chanter depuis toujours et je lui en avais parlé. Puis je me suis mise à en écrire aussi, petit à petit. Deux chansons écrites par Jérémie figurent dans l’album et il y en aura d’autres sur le prochain, j’espère. Pour l’instant, il se concentre sur son roman et sur les nouvelles qu’il publie régulièrement dans la revue littéraire L’Ampoule.
Depuis quand faites-vous de la musique ?
Depuis petite. J’ai commencé le piano à huit ans et manifesté très vite le désir de chanter et de m’accompagner. Mon père m’a alors appris les accords. À 20ans, j’ai commencé l’accordéon qui offrait la liberté de jouer partout. Un de mes premiers souvenirs remonte à la première section de maternelle et où j’ai chanté à mon père une chanson apprise à l’école : “Ah vous dirai-je maman”. Il a écouté, et m’a dit que je chantais juste. Jusqu’ici, c’est le compliment qui m’a fait le plus grand des plaisirs et je n’ai jamais arrêté depuis.
Comment définiriez-vous votre style de musique ?
C’est de la chanson. J’ai baigné dans l’univers du café concert, du spectacle vivant populaire. Des chansons à faire chanter, à partager. Je joue très souvent dans les bistro parisiens avec mon camarade Riki de la butte aux Cailles. Nos registres sont très différents, il y en a pour tout le monde. Nous alternons compo et reprises. Depuis quelques années (le projet se développant, mon fils grandissant) je m’exporte un peu plus, j’ai parfois le plaisir de chanter dans des salles, des théâtres où le public attentif vient pour écouter des compositions originales.
Pourquoi faites-vous de la musique ?
L’ ai-je vraiment décidé ? Je ne sais pas. Je le fais parce que chanter, c’est vital pour moi.
Quelles sont vos influences musicales ?
Ce que j’ai écouté en boucle, c’est Brassens, Renaud, Barbara, Colette Magny, Allain Leprest, Loïc Lantoine…
Et aussi des musiques du monde, Chavela Vargas, Césaria Evora ou Ali Farka Touré …
J’ai appris à m’accompagner en fouinant dans les partitions que je trouvais chez moi. Mon père jouait du piano dans les bals du sud ouest avec son père qui était saxophoniste. Il y a avait chez moi un gros paquet de partitions qui allaient de Tino Rossi à Mouloudji en passant par Carlos Gardel. Donc je chantais tout ça !
Si vous deviez apporter un album sur une île déserte, ce serait lequel ?
Buena vista Social Club pour danser nue et chanter à tue-tête sur la sable chaud. D’ailleurs, je reprends Chan Chan en ce moment, à l’accordéon.
Si vous pouviez passer une soirée avec une star de la chanson, ce serait laquelle ?
Juliette.
Et pour un duo ce serait avec qui ?
Je “bis” ma réponse !
Parlez-nous de votre premier titre ?
Le premier titre s’appelle “Loin de là”. Un texte de mon frère et ma mélodie.
Nous étions si contents l’un et l’autre de cette première chanson que nous avons décidé d’en faire d’autres. Sera-t-elle dans le prochain album ?
Si vous deviez donner envie aux lecteurs de J’adore les Potins d’écouter vos chansons, que leur diriez-vous ?
Je dirai que chanter ces chansons, ça me fait du bien alors les écouter, j’espère que ça peut en faire aussi. Une dose d’amour et une dose de tendresse sont fournies avec !
Votre plus grand rêve ?
La paix et l’équilibre sur Terre.
