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Pixel de Stael, pourquoi avoir choisi ce nom d’artiste ?
Nous nous appelons Pixel de Stael puisque nous faisons de la musique avec les défauts de nos instruments électroniques. Les erreurs de nos machines produisent en général une réduction ponctuelle de la qualité de l’audio et ceci crée des belles parenthèses crépitantes et minimalistes dans des paysages sonores plutôt complexes. En cherchant nôtre nom nous voulions transmettre cette idée.
Voilà pourquoi Pixel de Stael prend le nom de famille de Nicolas de Stäel, un peintre qui réduisait l’information visuelle à son dénominateur commun pour tracer des paysages d’une beauté extrême avec très peu d’éléments. Pour certains c’était un artiste abstrait, pour d’autres un impressionniste minimaliste.
Nous nous disons que Nicolas de Stäel était en réalité un précurseur du pixel art!
Depuis quand faites-vous de la musique ?
C’est difficile de dire. Quand on était petits nous adorions chanter, danser, taper des trucs avec des crayons et particulièrement nous aimions beaucoup les jouets sonores, ceux qui reproduisaient les bruits des animaux. Pour nous ceci est déja “faire de la musique” et nos souvenirs a propos de cette joie que l’on ressentait en faisons ses choses là, sont sans doute le moteur d’inspiration fondamental pour Pixel de Stael.
En plus, avant de devenir pixels (car nous sommes un duo électronique composé par Pixel 0 et Pixel 1), nous étions embarqués dans d’autres projets musicaux. Chacun a fait ses expériences en tant que musicien pendant plus d’une dizaine d’années, en général dans le milieu du punk, du pop et du rock indépendant.
Mais c’est la première fois que nous nous retrouvons à faire de la musique purement électronique ensembles, et c’était temps!
Comment définiriez-vous votre style de musique ?
Nous considérons que nous faisons du “glitch-pop electronique”. Glitch car nous prenons les défauts de nos machines musicales et leur crépitements conséquents comme matériel sonore pour construire nos morceaux.
Pop car nôtre musique et nôtre mise en scène, même si l’on joue avec des techniques de production expérimentales, est pensée pour être accessible à tous et pourtant populaire. Electronique car tous nos instruments sont électroniques.
Pourquoi faites-vous de la musique ?
Puisque c’est ce que l’on aime faire.
Quelles sont vos influences musicales ?
C’est une longue liste… Superorganism, Devo, Mark Motherbaugh, Pierre Shaeffer, Kraftwerk, Metronomy, Luigi Russolo, Cornelius, Beck, Proppellerheads, Dj Shadow, Jean Michel Jarre, Air, Battiatto, PIL, Gang of Four, Talking Heads, Brian Eno, Cybotron, Vangelis, Silver Apples, Moby, Reed Ghazala, Beasty Boys, Kino, Kevin Ayers…
Si vous deviez amener un album sur une ile déserte ce serait lequel ?
Pixel 1 emporterait sans doute Autobahn de Kraftwerk, car à la façon d’un Robinson Crusoe, même si il n’y avait personne sur l’île pour qui jouer, il voudrait continuer à faire de la musique électronique “glitch-pop”.
Il essaierait de transformer le milieu naturel, en utilisant la végétation, les fruits, les pierres, pour construire des engins électroniques autonomes absolument défectueux, et synthétiser des nouveaux sons crépitants ou enregistrer partiellement le chant des oiseaux et le bavardage des poissons.
Par contre Pixel 0 choisirait plutôt “Bananamour” de Kevin Ayers, une bande de son idéale pour se laisser bercer par les enchantements de la nature vierge, la douceur de l’air chaud et le spectacle de la mer turquoise.
Si vous pouviez passer une soirée avec une star de la chanson ce serait qui ?
Question difficile… Si nous parlons d’une star de la chanson vivante, nous choisirions peut être d’aller faire un tour des plus vieux clubs nocturnes de Paris avec Philippe Katerine et nous profiterions du moment pour l’enregistrer quand il serait bourré pour intégrer des samples de ses occurrences délirantes dans quelques morceaux de Pixel de Stael.
Et pour un duo, cela serait avec qui ?
Dans ce cas nous choisirions un duo électronique français populaire comme Air, Daft Punk ou Justice… car nous aimons pas mal leur musique et surtout leur façon de concevoir le spectacle. Ce serait cool de partager un verre et quelques idées avec eux.
Parlez-nous de votre premier titre …
“Si Fuera Por Mi – Si Ça Ne Tenait Qu’è Moi…” est peut être la chanson la plus “pop” de l’album que nous allons publier prochainement. Elle a la structure classique des chansons pop; une mélodie fraîche et facile à mémoriser avec un choeur qui se répète. Il y a même un solo de guitare qui fait le pont entre la première et la deuxième partie!
En plus elle est rythmée et pourtant dansable. C’est une bonne façon d’introduire nôtre univers “glitch-pop” au monde. En plus, ce morceau en particulier, inspirés par la culture des traducteurs automatiques qui rend disponible à qui-conque la diversité linguistique du monde (avec des “glitchs”, bien sûr) est chantée en plusieurs langues, notamment en français! 😉
Si vous deviez donner envie aux lecteurs de J’adore Les Potins d’écouter votre musique, vous diriez quoi ?
Nous leur dirions que s’ils on besoin d’un peu d’optimisme pour envisager ce monde que l’on répute assez “glitch”, Pixel de Stael est un bon choix.
Votre plus grand rêve ?
Nôtre but et nôtre plus grand rêve est tourner le monde avec Pixel de Stael.